Elles
étaient hilares.
– On
a amené du renfort.
Deux
autres filles, une brune et une blonde, qui ont ont jeté sur
Domitien un œil amusé.
Estelle
l’a fusillé du regard.
– Tu
pourrais te lever quand même pour dire bonjour, non ? C’est
la moindre des politesses.
Il a
rougi.
– Ah,
oui, oui. Pardon.
Et
il s’est empressé de le faire.
– Bon,
alors on te présente Jessica.
Qui
lui a tranquillement laissé traîner les yeux dessus en bas.
Il
s’est avancé pour lui faire la bise.
Elle
lui a tendu la main.
– Et
Pauline.
Qui
ne s’est pas approchée.
– On
leur a beaucoup parlé de toi. Et elles ont eu très envie de faire
ta connaissance du coup. Enfin, c’est pas exactement ça. Parce que
les types dans ton genre, quand on sait ce qu’ils valent, on a pas
franchement envie de les côtoyer de plus près. Non. En fait ce qui
les branche, c’est de nous voir, Carla et moi, te flanquer une
bonne correction. Et on a vraiment pas eu le cœur de les priver de
ce petit plaisir. Tu n’y vois pas d’inconvénient, j’espère ?
Il a
bafouillé.
– Oui.
Enfin non. C’est-à-dire… Je pensais… Il me semblait que…
– Mais
on s’en fiche de tes états d’âme, mon pauvre Domitien. Tu n’es
pas en position d’en avoir. C’est nous qui menons le jeu. À
notre guise. Et tu sais parfaitement pourquoi. Non ?
Il a
baissé la tête.
– Si !
– Parfait !
Alors tourne-toi !
Elle
lui a consciencieusement exploré les fesses. Elle a cerné,
empoigné, trituré.
– Mouais…
Encore un tout petit peu de patience et à mon tour de m’occuper de
ton cas. Tu perds rien pour attendre.
Et
elle lui a lancé une petite claque dessus.
Pauline
a protesté.
– Je
croyais que ce serait aujourd’hui, moi !
Sa
copine a renchéri.
– C’est
vraiment obligé d’attendre ?
Carla
a fait chorus.
– Il
y a plus grand-chose. Pour ainsi dire plus rien.
Et
Estelle s’est finalement rangée à l’avis de la majorité.
– Dans
ces conditions, puisque tout le monde est d’accord, c’est
maintenant que tu vas y attraper.
Elle
a tiré la chaise qu’il occupait à leur arrivée, s’y est
assise. S’est tapoté les genoux du plat de la main.
– Il
vient ici, le grand garçon. Et il se dépêche.
Il
s’est avancé. Arrêté.
– Eh
bien ? Tu aggraves ton cas.
Il
s’est approché. Encore arrêté. S’est remis en route.
Elle
l’a attrapé par un coude, fait fermement basculer en travers de
ses genoux, l’y a confortablement installé.
– Là…
Parce que ça va durer… Mais dis-nous… Tu as bien conscience au
moins que c’est mérité ? Amplement mérité ?
– Oui.
– Parfait.
Elle
lui a posé une main sur les fesses.
– Première
étape, les filles, s’approprier le théâtre des opérations.
Elle
l’a longuement prospecté, occupé.
– Ensuite
le préparer, le terrain, le rendre réceptif…
Et
elle a lancé une première claque.
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