mercredi 30 janvier 2019

Julie, artiste peintre fesseuse (25)


Ils étaient tous les deux sagement en train de peindre. Installés côte à côte devant leurs chevalets. Julie était revêtue de l’un de ses sempiternels peignoirs, le vert à minuscules petites fleurs roses, et Domitien était à poil, comme il se devait.
– Oh, mais c’est qu’on est sacrément studieux ici, dites-moi !
– Ce qui nous empêche pas de parler. Et je peux te dire que j’en ai appris de belles. Il a fallu que je les lui arrache au forceps, mais j’en ai appris de belles.
Domitien a baissé la tête.
– Ah, oui ? Eh bien, moi aussi, de mon côté.
– T’as vu Estelle ?
– Et Carla. Toutes les deux.
Il s’est tassé sur son siège.
– Elles vont venir ?
– Peut-être. Je sais pas. C’est pas sûr. Je dois les revoir. Elles me diront.
Il a poussé un imperceptible soupir de soulagement.

Il s’est passé une bonne vingtaine de minutes et puis on a frappé.
– À cette heure-ci ? Qui ça peut être ?
– Oh, Estelle et Carla. Sûrement…
Il m’a lancé un regard épouvanté.
– Mais je croyais que…
– Elles auront changé d’avis.
A cherché un hypothétique secours du côté de Julie.
Qui le lui a refusé.
– Assume, mon cher, assume !


C’est moi qui suis allé leur ouvrir. Elles ont fait une entrée tonitruante.
– Mais oui, il est là !
– Et il fait moins le fier, on dirait…
Elles ont salué Julie. Et, aussitôt après, voulu qu’il se lève.
– Parce que t’en as pris une bonne, à ce qu’il paraît.
Il s’y est résolu de mauvaise grâce.
– Ben, tourne-toi ! Allez !
– Ah, oui, dis donc ! Elle t’a pas loupé.
– Et on a eu raison. Parce que t’as mérité. Alors là, aucun doute que t’as mérité.
– Ça nous fait drôlement plaisir à nous, en attendant, de voir ça ! Si, c’est vrai, tu sais !
Elles lui ont longuement scruté les fesses.
– De sacrées belles couleurs ça lui a donné à ton joufflu n’empêche.
Elles les ont palpées, malaxées, y ont enfoncé leurs doigts.
Il s’est crispé.
– Aïe !
– Oh, pauvre trésor ! Il a mal ?
Estelle en a empoigné une à pleines mains.
– Là aussi ?
Il a poussé un cri.
– Qu’est-ce tu peux être doudouille ! Non, mais franchement c’est pas possible d’être doudouille comme ça…

Elles ont levé la tête vers la photo-modèle sur l’écran.
– On pourrait pas l’avoir ?
Julie a souri.
– Oh, que si ! Je vous l’imprime…
Elles s’en sont emparées.
– Merci.
Ont filé vers la porte.
– On reviendra.
Elles l’ont claquée.
Domitien l’a longuement fixée.
– Qu’est-ce qu’elles vont en faire ?
– À ton avis ?

mercredi 23 janvier 2019

Julie, artiste peintre fesseuse (24)


– Tu t’occupes de nous la contacter, cette Estelle ?
Moi, je voulais bien. Je demandais pas mieux.
– Seulement d’ici ce soir, ça risque quand même d’être un peu short.
– Je sais bien, oui. Prends tout ton temps. Fais au mieux. Ce sera quand ce sera. En attendant, je vais nous le tenir bien au chaud sur le gril, notre petit Domitien. Qu’il morfle un peu ! Chacun son tour.

Établir le contact avec Estelle n’a pas été vraiment compliqué. Je lui ai envoyé un message, en privé, pour lui dire que j’aurais aimé l’entretenir d’un certain Domitien. Message auquel elle a presque aussitôt répondu.
– Qu’est-ce qu’il a encore fait cet oiseau-là ?
Non. Rien. Enfin si, peut-être ! J’en savais rien en fait. Mais est-ce que c’était quelqu’un à qui une femme pouvait se fier ?
– Lui ? C’est la dernière des enflures ! Un enfoiré de première.
Carrément ! Elle l’avait pourtant dans sa liste d’amis.
– Pour garder un œil dessus, tiens ! C’est le genre de type dont tu sais jamais à quel moment ça va l’attraper de te la faire à l’envers.
Je trouvais qu’elle en dressait un tableau…
– Encore bien en-dessous de la vérité, je vous assure ! Si vous saviez le nombre de filles avec lesquelles il s’est montré absolument odieux. À commencer par moi.
– Ah, oui ! Comment ça ?
On s’est branchés en cam.
– Parce que ça risque d’être long.
Et elle s’est lancée.
– Vous savez ce qu’il m’a fait ? Au café, il m’a larguée. Un soir. Devant tous ses copains. En prétendant que j’étais pas un bon coup au lit. « On s’emmerde avec, les mecs. On s’emmerde comme c’est pas possible. C’est le genre à écarter les cuisses et à attendre que ça se passe. T’as l’impression de baiser un bout de bois. Ou une poupée en latex. Quant aux pipes, ben c’est en option. Il vaut mieux d’ailleurs. Parce qu’à part te baver tant et plus sur la queue… Maintenant, s’il y en a un que ça tente, je la lui laisse. C’est de bon cœur. Mais il fera pas vraiment une affaire. » Cette claque que je me suis prise ! Je m’étais investie, moi. Même si ça faisait pas beaucoup de temps qu’on était ensemble. Et il m’avait laissée faire. Il m’avait même encouragée. Il avait parlé d’avenir, de projets en commun. De plein de trucs. Alors se ramasser une rupture en pleine gueule, comme ça, devant tout le monde ! Sans que rien, absolument rien, ait pu le laisser prévoir… Mais encore ça, qu’il me plaque, c’était dur, un grand coup par la tronche, oui, mais c’était pas ça, le pire. Le pire, c’était cette volonté délibérée de m’humilier. Publiquement. Et gratuitement. Parce qu’il y avait pas un mot de vrai dans tout ce qu’il a raconté. Ça m’a fait mal, mais mal, vous pouvez pas savoir…
– Quel petit personnage infect, ce Domitien !
– Ah, ça, vous pouvez le dire… Et je suis pas la seule à avoir eu maille à partir avec. Tenez, ma copine Carla, par exemple. Avec elle aussi il est sorti. Eh bien un soir qu’ils étaient en boîte tous les deux, il en a dragué une autre sous ses yeux. Et quand je dis dragué, c’est dragué. Avec roulage de pelles et pelotage des fesses sur la piste. Mais c’est pas tout. Parce qu’en prime la fille, il s’est enfermé avec, pour la tirer, dans la voiture de Carla. Qu’était folle de rage. Mais elle a eu beau hurler, tempêter, frapper aux vitres, taper sur le capot, il en a strictement rien eu à foutre. Il a tranquillement terminé son affaire, il est descendu et il lui a jeté les clefs à la figure. « Tiens, la v’là ta tire ! Et tu te casses. Je veux plus jamais entendre parler de toi .» Et tout ça sur le parking de la boîte. Devant cinquante personnes qu’en perdaient pas une miette.
– C’est le genre d’individu à qui une bonne petite leçon ferait le plus grand bien.
– Ah, ça, c’est sûr… Et je peux vous dire que si j’avais l’occasion…
– Oui. Eh bien justement… Justement vous allez l’avoir si vous voulez. Et pas plus tard que ce soir.

mercredi 16 janvier 2019

Julie, artiste peintre fesseuse (23)


Elle lui a minutieusement examiné le fessier.
– C’est en voie de résorption. Ce soir – demain au plus tard – ça aura complètement disparu. Bon, mais tu peux te remettre au travail…
Ce qu’il a aussitôt fait.
Je suis venu me pencher par-dessus son épaule.
Il a levé sur moi un regard inquiet.
– C’est nul, hein ?
– Nul, non, mais, pour être franc, ton coup de pinceau est loin de valoir celui de Julie.
– Oui, mais ça !
Elle est intervenue.
– On s’en fiche un peu de la façon dont il peint. C’est son problème. Non, on va reprendre notre petite conversation d’hier soir, plutôt.
Il s’est raidi.
– Allez, on t’écoute…
– Vous m’écoutez ?
– Oui. Parle-nous d’Estelle, tiens, par exemple…
– Estelle ?
– Estelle, oui. Prends pas cet air idiot. T’es bien sorti avec ?
– Oui. Si ! Mais comment vous savez ?
– On sait énormément de choses. Beaucoup plus que tu ne le crois. Alors, Estelle ?
– On est sortis, oui. Pas longtemps.
– Et tu l’as larguée. Pourquoi ?
– J’en avais fait le tour.
– Avec quelle délicatesse ces choses-là sont dites. Et elle a pris ça comment ?
– Pas très bien.
– Et pour cause. Elle s’est accrochée ?
– Oh, pour ça, oui !
– Ce qui t’a gonflé. Quelle emmerdeuse, hein ! Et maintenant ?
– J’ai plus de nouvelles.
– Eh bien, je vais t’en donner, moi, des nouvelles ! Elle est détruite, Estelle. Elle ne peut plus avoir confiance. En personne. Dès qu’un garçon commence à s’intéresser d’un peu près à elle, elle freine des quatre fers. Il a pourtant l’air sincère, ce type. Oui, mais toi aussi tu paraissais l’être. Et tu t’es fichue d’elle. Dans les grandes largeurs. Alors qu’est-ce qui lui dit que ça va pas recommencer ? Qu’une fois qu’il aura eu ce qu’il voulait, le type, il va pas la bazarder sans autre forme de procès. Du coup elle ne s’aventure qu’avec précaution. Du bout des sentiments. Résultat des courses : elle lui paraît tiède à ce brave garçon. Pas vraiment investie. Tout simplement pas amoureuse. Et il n’insiste pas. Est-ce que tu te rends compte que tu as bouzillé quelque chose d’essentiel en elle ? Que tu lui as gâché la vie ?
– Je…
– Tu ?
– Je me rendais pas compte.
– La belle excuse ! Et le pire, c’est que tu continues ! C’est que tu lamines toutes celles qui passent à ta portée. C’est que tu piétines leurs sentiments. Tu es un être immonde, tiens ! Ignoble.
– Je suis désolé. Je voyais pas les choses comme ça. Je réfléchissais pas.
– T’es désolé… Ça leur fait une belle jambe. Ce qu’il faut surtout, maintenant, c’est que tu changes de comportement. Seulement ça !
– Si ! Si ! Je vais essayer.
– C’est pas essayer qu’il faut, c’est réussir. Bon, mais tu sais pas ? Puisque tu es dans d’aussi bonnes dispositions, on va commencer par la faire venir Estelle… Que tu puisses t’excuser, c’est la moindre des choses.
– Je sais pas. Je…
– Si tu te défiles déjà…
– Je me défile pas.
– Je la fais venir alors ?
– Si vous voulez.

mercredi 9 janvier 2019

Julie, artiste peintre fesseuse (22)


Elle a surgi dans le séjour, nue, ébouriffée, tout ensommeillée.
– Qu’est-ce qu’il se passe ? Quelle heure il est ? T’es déjà levé ?
– Non. Je me suis pas couché.
– Tu t’es pas couché ! Mais qu’est-ce tu fais ?
– Comme convenu, j’épluche son Facebook.
Elle a contourné le canapé. S’est penchée, par-dessus mon épaule, sur l’écran de l’ordinateur.
– Ah, oui ! Et alors ?
– Et alors j’ai une Estelle. Avec laquelle il est brièvement sorti, en juin dernier. Ça a duré une semaine. Quelque chose comme ça. Avec des cœurs et des bisous partout. Laquelle Estelle a, de son côté, une amie, une dénommée Carla, qui n’est pas – ou plus – dans sa liste à lui. Qui fait fréquemment allusion à « l’autre animal ». C’est lui, de toute évidence. Il y a pas mal de commentaires et, vu leur teneur, bon nombre de celles qui se manifestent ont eu maille à partir avec lui. Ça saute aux yeux. Et si je continue à fouiller, si j’établis des connexions entre ce qui s’est écrit sur les différents murs, je dois pouvoir encore faire des découvertes très intéressantes.
– C’est peut-être pas nécessaire. On a suffisamment de grain à moudre comme ça.
– Il parlait de six ou sept filles, mais, à mon avis, il y en a beaucoup plus, mais alors là vraiment beaucoup plus.
– Ce qui me surprend pas. Il le porte sur lui qu’il a pas le moindre scrupule. Dans quelque domaine que ce soit. Comme l’autre. Le Christopher. Quand je te dis qu’ils sont copie conforme tous les deux. Tu sais ce qu’il m’a fait à Vienne ? Attends ! Que je te raconte…
Elle a fait le tour du canapé. A été sur le point de s’asseoir. S’est ravisée.
– Et moi qui me balade à poil. Tranquille. Faudrait peut-être quand même que j’aille passer un truc…
J’ai haussé les épaules.
– Si tu veux, mais…
– Ça te dérange pas.
– Pas le moins du monde. C’est même…
– Tu m’as déjà vue n’importe comment… Quand il y avait Charles. Alors un peu plus, un peu moins…
Et elle s’est assise.
– Oui. Tu sais ce qu’il m’a fait ? J’avais rencontré un type à Vienne. Ullrich. Beau comme un dieu. Tendre. Calin. Viril. Bref, le genre de mec improbable que t’as une chance sur cent millions de rencontrer. On s’était tourné un bon moment autour et puis finalement, un soir, ça avait fini par le faire. Il baisait bien. En plus. Et pas seulement. Ça prenait vraiment tournure tous les deux. On s’entendait du feu de Dieu. On commençait à parler de s’installer ensemble. On faisait des projets d’avenir, tout ça ! J’étais sur un petit nuage. Et puis, d’un coup, du jour au lendemain, il a commencé à prendre ses distances. Il n’était plus le même. Il me battait froid. Il y avait quelque chose. Je voyais bien qu’il y avait quelque chose. Mais quoi ? Je l’interrogeais. Il éludait. « Mais non, il y a rien. Tu te l’imagines. » À force d’insistance, il a pourtant fini, excédé, par cracher le morceau. « Je suis pas le seul. T’en as d’autres. » « Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » C’était eux, à l’atelier. Je m’étais bien gardée de leur parler de lui. Et pour cause. Mais ils avaient eu des soupçons. Ils m’avaient discrètement pistée et ils avaient décidé de me casser le coup. Comme ça. Gratuitement. Par pure méchanceté. Parce qu’ils m’avaient pris en grippe. C’est Christopher qui s’en est chargé. Il a pris contact avec Ullrich qui savait, bien sûr, que j’étudiais la peinture avec Weber, mais je ne lui avais pas dit, parce que ça ne s’était pas présenté, parce que ça ne m’avait pas paru important, parce que j’attendais l’occasion, que je posais nue pour lui. Pour eux. Il a accusé le coup. Et Christopher a joué sur du velours. Il lui a raconté les pires horreurs sur mon compte. Qu’ils m’étaient tous passés dessus à l’atelier. Absolument tous. Il a voulu les rencontrer. Pour en avoir le cœur net. Et comme ils étaient de mèche, non seulement ils ont fait chorus, mais ils m’ont prêté, en prime, toutes sortes d’aventures imaginaires. J’ai eu beau nier, jurer mes grands dieux, argumenter, protester tant et plus, rien n’y a fait. Il me croyait le lundi et ne me croyait plus le mardi. On s’est épuisés en discussions stériles qui ont fini par tourner régulièrement en disputes. C’était épuisant. Pour l’un comme pour l’autre. Et on a mis un terme. Tu comprends comment j’ai pu avoir la haine ? Comment je l’ai encore ?

mercredi 2 janvier 2019

Julie, artiste peintre fesseuse (21)


Sur le coup de onze heures elle l’a carrément fichu dehors.
– Bon, allez, ouste ! Du balai ! Tu dégages. Je t’ai assez vu.
Il a pris un petit air désolé.
– Mais…
– Mais rien du tout. Il y a pas de mais qui tienne. Ton tableau ? Oui, ben il y a pas le feu, ton tableau. On est appelés à se revoir. Pas plus tard que demain matin. Alors tu circules. Allez, hop ! Et plus vite que ça…
Elle lui à peine laissé le temps de se rhabiller. Elle l’a poussé vers la porte. Qu’elle a refermée sur lui.
– Là ! Bon, ben moi, maintenant, je vais prendre une douche…

Dans la salle de bains quelque chose a claqué. Il y a eu des ruissellements. Et puis des soupirs, des gémissements ne laissant planer aucun doute sur la nature de l’activité à laquelle elle était en train de se livrer. À laquelle il lui avait donné envie de se livrer. Ça s’est emballé. En longues plaintes éplorées. Éperdues. À nouveau des ruissellements. Et elle a fait sa réapparition. Dans un long pyjama de satin bleuté.
– Tu sais quoi ? Eh bien, quand je regarde ce Domitien, j’ai vraiment l’impression d’être en présence de Christopher. Sauf que, cette fois, c’est moi qui tiens la barre. Qui dirige la manœuvre. Et je peux te dire que ce qu’il m’a fait subir, là-bas, à Vienne, il va me le payer. Au centuple.
Elle est allée s’installer devant son ordinateur.
– Ah ! Eh ben voilà ! Voilà !
– Voilà quoi ?
– J’ai trouvé son Facebook. Hou là là ! Près de trois cents amis il a. En majorité des filles. Évidemment ! Sûrement son réservoir. Dans lequel il vient puiser en cas de besoin.
Je me suis penché par-dessus son épaule.
– Eh, mais c’est qu’il y en a des pas mal foutues du tout !
– Tu vas pas t’y mettre, toi aussi !
– Si le Bon Dieu m’a donné des yeux…
– Et moi, s’il m’a donné des mains, c’est pour manier le martinet. Tenté ?
– Pas vraiment, non.
– C’est de toute façon exclu. Le rôle qui t’est dévolu…
– Est celui de garde du corps.
– Pas seulement. Tu es aussi mon confident. Ce qui n’est possible que parce qu’on est de la même race tous les deux. Ce que j’ai tout de suite senti. Dès que je t’ai vu, j’ai su que tu apprécierais infiniment de me voir châtier des postérieurs masculins qui l’avaient amplement mérité. Ou, plus exactement, que tu éprouverais un très vif plaisir à me voir éprouver du plaisir à le faire. Je me trompe ?
– Tu sais bien que non.
– Mon plaisir se nourrissant à son tour de celui que je te vois éprouver à me voir en avoir quand je traite l’un de ces messieurs. Je suis pas trop confuse ?
– Tu es très claire au contraire.
– Bon, mais si on revenait à notre Domitien ? Tu sais ce que je me demande ? C’est si, parmi toute cette tripotée de nanas, il a gardé certaines de ses ex comme amies.
– Ce serait bien dans le style du personnage.
– Encore faudrait-il savoir lesquelles.
– Pour…
– On lui réserverait une jolie petite surprise.
– Je vois…
– Il doit y avoir moyen. En épluchant leurs profils, on trouverait sûrement des indices. Des photos. Des commentaires. Je sais pas, moi ! On tire un fil et tout le reste vient.
– Un véritable travail de titan.
– Dont tu te tirerais, j’en suis certaine, avec les honneurs. Non ?