Le Centre2 (21)

– Alors ? Patrice ? C’était comment ?

– Génial ! Absolument génial…

– Eh bien raconte, quoi !

– Tu verras par toi-même… Mais c’est quelqu’un de très à l’écoute… De très attentif à toi… À tout… Et dont le plaisir consiste essentiellement à te donner le tien… Je peux te dire que t’y trouves ton compte…

– La perle, en somme…

– Le seul qui ait vraiment sa place ici finalement si on réfléchit bien… Parce que les autres… Ils ont fait quoi d’ailleurs pendant tout ce temps-là ?

– Bastien était dans son box… À écrire… Du moins je suppose… J’irai vérifier ça tout-à-l’heure… Quant aux deux autres – Léonard et Xavier – ils avaient parfaitement compris ce que tu étais partie faire avec Patrice… Et ils ont fait des pieds et des mains pour se rapprocher, sans en avoir l’air, le nez au vent, du théâtre des opérations… Je les ai confinés au réfectoire… Ils y sont toujours…

– Eh bien on va descendre leur dire un petit bonjour alors…

– Qu’est-ce que j’apprends ? Vous m’avez espionnée ?

– Hein ? Ah, mais non… Non… Pas du tout…

– Donc Lydie est une menteuse…

– On dit pas ça…

– Non, mais vous l’insinuez… Bon… Alors vous vous déshabillez… Complètement… Et vous vous mettez là… En face… Qu’on vous voie bien… Et maintenant vous nous racontez… Qu’est-ce qu’il y avait de si intéressant dans ma chambre que vous rôdiez comme ça autour ? Hein ?

– Mais rien… On sait pas… Non… Rien…

– À qui vous voulez faire croire ça ? La vérité je veux…

– C’est que Patrice… On l’a vu entrer… Alors on a pensé que peut-être, vous et lui…

– Et vous avez voulu vous rincer l’œil… Ou plutôt l’oreille… Eh bien c’est du joli… Vous pouviez pas attendre votre tour, non ? Qui serait venu… Qui serait forcément venu… À son heure… Mais qui viendra plus… Après ce que vous avez fait… Ce qui va venir par contre, c’est une bonne correction… Que vous avez amplement méritée… Non ? Vous n’êtes pas de cet avis ? Eh bien ?

– Si !

– Tu sais quoi ? Ça commence à m’inquiéter… Je prends de plus en plus goût à faire rougir le fessier de ces messieurs…

– Confidence pour confidence… moi aussi…

– À ce point-là jamais j’aurais cru…

– Le problème, c’est qu’on va pas pouvoir rester…

– Hein ? Mais pourquoi ?

– Pourquoi ? Parce que si à côté ça tourne plein pot, nous, ici, on est plus que six… Et que les frais que ça occasionne…

– On t’a dit quelque chose ?

– Non, mais à mon avis ça va pas tarder…

– Juste au moment où ça commençait à devenir vraiment intéressant…

– Et si ?

– Je crois qu’on pense la même chose…

– Probable, oui… Bastien, lui, de toute façon je le garde…

– Léonard aussi on pourrait… Il pose pas de problème… Et puis Patrice… Quand tu l’auras essayé tu verras que… Il y a que Xavier… Alors là, celui-là…

– Il a sa Lucie… Et de toute façon pas question… C’est niet… Bon, mais on réfléchit à tout ça… On en reparle… Et on voit ce qu’on peut faire…

– Alors mon petit Bastien ? Ça avance ?

– Assez, oui…

– C’est quoi le titre ?

– Nollwen, Marta et Bastien…

– Pas mal… Fais voir… Mais t’as écrit que ça ?!

– Ben oui…

– C’est pas beaucoup… Bon, ben tu sais pas ? Tu vas descendre nous lire ça… Et t’as intérêt à ce que ce soit bien parce que sinon…     

Le Centre2 ( 20 )

– C’est l’hécatombe, ma pauvre Marjorie…

– Oui… Tout le monde se tire…

– Même Séverine…  J’aurais jamais cru ça d’elle…

– Finalement il y a plus que nous comme nanas du coup… Que nous deux…

– Et quatre types… Qu’est-ce qu’on va en faire ?

– Bastien, lui, je sais… J’ai lu son journal… Il a de réelles qualités d’écrivain… Qu’il n’a jamais pu – ou su – exploiter… Je le lâcherai pas tant qu’il m’aura pas pondu quelque chose de consistant… Et qui tienne la route…

– En v’là un de casé… Et les autres ? Le Léonard de Séverine ?

– Oh, lui ! Elle est trop, elle, dans son genre ! Elle aurait quand même pu l’embarquer…

– C’était l’occasion ou jamais, pour elle, de s’en débarrasser…

– En nous le collant sur les bras… Sympa…

– Il est pas bien dérangeant… On le pose dans un coin et puis voilà… C’est pas un problème, ça… Xavier ?

– Il me plaît pas celui-là… Il m’a jamais plu…

– Moi non plus… Je le sens pas… Rien que la façon dont il s’est comporté avec Ludivine…

– Il est venu ici avec des idées bien précises en tête, c’est clair…

– Si on était vaches on lui ferait miroiter des tas de choses… On le laisserait espérer… Et au moment où il croirait toucher au but…

– On le punirait d’avoir osé lever les yeux sur nous…

– Et pourquoi pas ? Oui… On va lui concocter quelque chose dans ce genre-là...

– Reste Patrice…

– Lui, franchement j’en ferais bien un tour…

– Confidence pour confidence, moi aussi…

– Qu’est-ce qui nous en empêche ?

– La charte… Qu’on a signée en entrant ici…

– C’est pas formellement interdit…

– Non… Mais c’est très fortement déconseillé…

– Oh, la charte n’importe comment… Maintenant qu’il y a plus que nous deux…

– Donc… On disait… Patrice…

– On se le partage ? Un jour chacune ?

– Ça marche…

– Va falloir qu’il assure… J’ai grande faim…

– Et moi donc !

– Bon, ben allez ! Faut battre le fer tant qu’il est chaud… Comment on fait ? On tire au sort ? Allez ! Pile, c’est toi… Face, c’est moi… Vas-y ! Lance !

– Face… Bon, ben je vais aller m’occuper de mon petit Bastien, moi, pendant ce temps-là… Mais tu m’en laisses, hein ?! Tu l’épuises pas trop…

– Oh, alors là je te promets rien… Dans l’état où je suis…

– Si tu me le mets en panne…

– Un type beau et séduisant comme ça il peut pas tomber en panne…

– Ben voyons !

– Et quand bien même ! Une bonne petite correction ça le remettrait en état de marche, non ?

– Qu’est-ce tu fabriques ?

– Rien… Rien… Je…

– Tu joues… Tu joues sur Internet…

– Mais non ! Si ! Oui… Seulement…

– Seulement quoi ? Je t’avais demandé quelque chose, il me semble, non ?

– J’y arrive pas…

– Si t’y mettais un peu de bonne volonté aussi… Qu’est-ce qui t’arrête ? T’as trouvé un sujet au moins ?

– Oui… Mais il y en a aucun qui… Enfin si ! Il y en aurait bien un, mais…

– Mais ?

– Mais j’ai peur… Que vous… Que ce soit… Enfin qu’on…

– Ce que tu peux m’agacer quand tu tournes autour du pot comme ça… Allez, accouche !

– Le personnage, c’est quelqu’un qui s’appelle comme moi… Et qui vit chez quelqu’un qui s’appelle comme vous…

– Comme le hasard fait bien les choses !

– C’est un type orgueilleux, mais orgueilleux ! Elle le punit pour ça… À tour de bras… Mais ça change rigoureusement rien… Alors elle décide de le punir devant deux femmes… Deux collègues à lui… Une jeune et une plus âgée… Qu’il doit choisir lui-même…

– Elles s’appellent comment ces femmes ?

– Marta et Nollwen…    

– Et, bien entendu, elles existent… Ce sont des collègues à toi…

– Oui…

– Eh bien écris-la ton histoire… Écris ! Allez, au travail !   

Le Centre2 ( 19 )

– Qu’est-ce qu’il y a, Bénédicte ?

– Ben moi aussi je vais partir… Il prend effet demain mon CDI…

– Oui, oh, ça pourrait attendre… Il t’arrangerait le coup notre Mickaël s’il fallait… Non, ce qu’il y a surtout, c’est que t’es pressée de le voir à l’œuvre sur le terrain… Non ? C’est pas ça ?

– Je dois bien reconnaître que… J’ai hâte, oui…

– Ça, on te comprend… Bon… Et tu pars quand ?

– Je vais y aller… Je vais pas tarder… Tout-à-l’heure…

– Tu nous tiendras au courant, hein ? Comment il se comporte… S’il tient ses promesses… Tout ça…

– Pas de problème…

– Il va essayer de faire ses petits coups en douce… C’est couru avec lui…

– J’aurai l’œil, vous en faites pas…

– Et tu le loupes pas, hein, surtout…

– Oh, alors ça… Vous pouvez compter sur moi…

– Il est où, là, maintenant ?

– Dans son box… Il prépare ses affaires…

– On pourrait peut-être monter lui faire un petit cadeau d’adieu toutes ensemble, là, non ?

– Alors comme ça tu nous quittes ?

– On a besoin de moi là-bas…

– Et tu pars comme ça ? Sans même nous dire au revoir ?

– Oh, non, non… Justement j’allais descendre…

– Menteur !

– Si, c’est vrai, hein…

– Ben voyons ! On va te croire… Bon, mais tu vas être puni pour ça… Pour ça et pour tout le reste… Pour toutes les vilenies que tu n’as pas encore eu le temps – ou le courage – d’avouer…

– Et toutes celles auxquelles tu ne manqueras pas de te livrer dans les semaines qui viennent…

– Je vous assure…

– Que quoi ? Que tu te comporteras à l’avenir comme un grand garçon raisonnable ? On a vu de quoi t’étais capable… On ne se fait pas la moindre illusion… Bon, mais allez qui veut se charger de châtier ce vilain personnage ?

– Moi !

– Ah, non, moi ! Moi !

– Pourquoi vous ? C’est mon tour… Je l’ai pas jamais fait… Et j’aurai plus l’occasion…

– Vous disputez pas ! Il y en aura pour tout le monde… Allez, toi ! Les fesses à l’air… Et on  discute pas…  

– On l’a soigné…

– Oh, pour ça, oui… Un vrai feu d’artifice…

– Il fallait… C’était la dernière fois…

– Et on avait toutes des comptes à régler, ici ou là, à travers lui…

– En tout cas il s’en souviendra, ça, on peut pas dire…

– Ça l’empêchera pas de recommencer pourtant…

– Il y a de fortes chances, oui…

– Sauf qu’avec Bénédicte il va avoir affaire à forte partie…

– Dommage… On saura pas…

– Comment ça ? Mais si ! Bénédicte…

– Bénédicte nous fera consciencieusement son rapport au début, oui… Et puis de moins en moins souvent… Presque plus… Et on finira par plus avoir de nouvelles du tout… Vous verrez ce que je vous dis…

– Peut-être, oui… C’est possible…

– C’est même certain…

– Bon, eh, les filles, on va rester à se regarder comme ça dans le blanc des yeux toute la soirée ? Allez, on se secoue… Qu’est-ce qu’on fait ?

– Je sais pas…

– Un petit coup de Léonard ? Ou de Xavier ?

– Oui, oh, bof…

– Ben dites donc ! C’est l’enthousiasme…

– Il y a quelque chose de cassé… Je sais pas pourquoi, mais il y a vraiment quelque chose de cassé…

Le Centre2 ( 18 )

– La garce ! Non, mais alors là quelle garce ! Si j’avais pensé…

– Ah, elle cache bien son jeu, ça, on peut pas dire…

– Mais ça m’ étonne pas… D’elle ça m’étonne pas…

– Et c’est qui le type ?

– Alors ça !

– Oh, mais on saura… On finira forcément par savoir…

– Bon, mais en attendant… Le Xavier, là, on va quand même pas le laisser passer toute la nuit attaché à son arbre…

– Qui c’est qui se dévoue ?

– Pas moi !

– Ni moi non plus…

– On verra ça plus tard… Il y a pas le feu… Pour le moment il y a mieux à faire… Savoir ce qui s’est passé pour Ludivine… J’y vais… Je m’en occupe…

– La v’là qui revient Séverine…

– Alors… t’as su quelque chose ?

– Oui… Vous savez avec qui elle est partie Ludivine ? Je vous le donne en mille… Avec Lambert, le gardien d’à côté…

– Lambert ?

– Lambert, oui ! Ce qui s’est passé, c’est qu’elle a voulu voir à quoi elle ressemblait la femme de Xavier… Et qu’elle est tombée sur lui à peine franchi le portail… Il a pas cherché à comprendre… Groupe rouge ou groupe vert il a pas fait – ou pas voulu faire – la différence… Il l’a empoignée et il lui a flanqué une fessée à tout casser… Elle s’est pas découragée pour autant… Elle y est retournée… Et de fil en aiguille… Le parfait amour ils se sont mis à filer tous les deux…

– Oui, oh, le parfait amour avec elle ça n’a jamais qu’un temps…

– Peut-être que cette fois-ci…

– Elle peut toujours rêver…

– En attendant en douce que personne s’est rendu compte de rien…

– C’était couru… Faux-cul comme elle est…

– Je voudrais pas avoir l’air d’insister, mais l’autre, là, en bas…

– Ah, oui, c’est vrai qu’il y a celui-là…

– Qu’est-ce qu’il fait ?

– Ben rien… Il attend… Qu’est-ce tu veux qu’il fasse d’autre ? Il a pas le choix…

– Il nous a vues à la fenêtre…

– Et ça le fait bander, regarde ! Non, mais comment ça le fait bander… C’est fou ça ! Rien que de nous savoir là… Va bien falloir qu’on fasse quelque chose quand même…

– Vous savez quoi, les filles ? J’ai une idée…

– Je crains le pire…

– On y descend toutes les quatre et on lui bande les yeux… Il y en a une qui va lui faire du bien… Jusqu’au bout… Ce qu’il va falloir, c’est qu’il devine laquelle… Sinon, c’est la fessée… Mais attention : il a droit qu’à une seule réponse…

– Et qui c’est qui va se dévouer ?

– Personne…

– Comment ça ?

– Enfin si ! Sa femme… Qui restera planquée là-bas derrière jusqu’au dernier moment… Dès qu’il aura les yeux bandés à elle de jouer…

– Génial ! Je vais la chercher…

– Ça vient ! Ça vient, les filles… Qu’est-ce que je vous disais ? Ça y est !

– Et pas qu’un peu… Ça fait pas semblant…

– Pour déferler ça déferle !

– Depuis le temps qu’il attendait aussi…

– Bon, ça y est ? Il y en a plus ? T’as fini ? Dis-nous alors maintenant… C’était qui ?

– Marjorie…

– T’es sûr ?

– Il me semble… Enfin je crois, oui… C’était Marjorie…

– Eh bien on va vérifier… Attention… Un… Deux… Trois… Alors ?! Qu’est-ce tu dis de ça ?

– Lucie… Je… Tu…

– Lucie, oui… Ta femme… Que t’as même pas été fichu de reconnaître… Bravo, hein ! Bravo… Bon, mais c’est elle qui va te la flanquer la fessée du coup… C’est la moindre des choses… 

Le Centre2 ( 17 )

– Venez voir ! Non, mais venez ! Va y avoir du spectacle…

– Ah, ben d’accord ! Ludivine… Avec Xavier…

– Qu’est-ce qu’elle fabrique ? C’est quoi ça ?

– Apparemment une corde…

– Elle va l’attacher ?

– Il y a toutes les chances…

– Ça discute ferme en tout cas…

– Qu’est-ce qu’elle lui dit ?

– Comment veux-tu qu’on sache ? On n’entend pas d’ici…

– En tout cas… Pour quelqu’un qui voulait plus entendre parler de lui parce qu’il était marié…

– C’est tout Ludivine, ça ! Je la connais depuis le temps…

– Ils ont pas fait long feu ses scupules…

– Elle en a jamais vraiment eu… Alors là, là-dessus, je suis bien tranquille…

– Elle a juste essayé de se faire croire qu’elle en avait…

– Et de nous le faire croire…

– Oh, mais comment vous êtes ! On le sait pas ce qu’elle a dans la tête… Ce qu’elle veut vraiment en faire de ce Xavier… Et c’est pas parce qu’elle va l’attacher… Sûrement pour lui flanquer une rouste, comme l’autre jour, que pour autant…

– T’as qu’à y croire… C’est autre chose qui l’intéresse…

– Faire la Love Story… Ça, on avait compris…

– La Love Story ? Laissez-moi rire… On voit que vous la connaissez pas… Elle s’abrite derrière, oui, ça, c’est sûr… Mais pourquoi, à votre avis, c’est toujours sur des hommes mariés que ça tombe ? Systématique, c’est… Le hasard ? Mais bien sûr !

– Il se dépoile…

– Il a déjà sacrément ramassé… Vous avez vu ses fesses ? Elles sont dans un état…

– Ils ont passé toute la matinée ensemble… Alors forcément ils ont eu le temps d’en faire des trucs…

– Derrière notre dos…

– Ah, ça y est… Elle l’attache…

– Elle va lui en remettre une couche…

– De face ? Ça m’étonnerait… Quoique…

– Mais qu’est-ce qu’elle… ?

– Ça se voit, non ?

– En tout cas ça lui plaît, on dirait… Et pas qu’un peu…

– Tu connais un mec à qui ça plairait pas, toi ?

– Elle lui fait ça bien en tout cas…

– Disons qu’elle s’applique…

– Et qu’elle y a du goût, c’est clair…

– À ce rythme-là il va pas tenir longtemps…

– Oui… Vu la tête qu’il fait…

– Elle arrête… Elle va pas le laisser comme ça quand même ?

– Ben si ! On dirait… Elle s’en va…

– Le pauvre !

– C’est cruel…

– Surtout qu’il peut même pas se finir tout seul attaché comme il est avec les mains dans le dos…

– Alors, les filles, ça va comme vous voulez ?

– Tu vas pas le laisser comme ça quand même !

– Non… Non… Je vais y retourner… Mais il y a pas le feu… Je vais y retourner… Et lui flanquer, avant de partir, une fessée-apothéose dont il gardera, à tout jamais, un souvenir ému…

– Avant de partir ? Où ça ? Tu vas où ?

– Je m’en vais… Je me tire… Je me casse…

– Hein ? Mais pourquoi ? Il y a eu quelque chose ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

– Rien… Enfin si ! Disons que j’ai rencontré quelqu’un…

– Ici ?

– Ici, oui… Et cette fois c’est du sérieux…

– C’est qui ?

– Vous verrez bien qui c’est… Ah, mon téléphone… Oui… Oui… On y va ? Maintenant ? Tout de suite ? J’arrive… Bon, ben je vous laisse, les filles… Je vous laisse… Merci à toutes… Pour tout… L’autre en bas aussi je vous le laisse… Faites-en ce que vous voulez… J’ai pas le temps…