vendredi 6 mars 2015

Studieuses vacances: récit de Mademoiselle Lancel (4)

Voilà trois jours, j’en suis convaincue, qu’il s’observe, chaque matin, attentivement le derrière dans l’attente du moment où les marques auront totalement disparu… Parce qu’il ne s’est certainement pas donné le ridicule – ces petits mâles ont leur fierté – d’aller exhiber ses fesses tuméfiées devant son Émilie… Trois jours, oui, c’est à peu près le temps qu’il aura fallu, vu l’état dans lequel je les lui avais mises, pour qu’il ne reste pratiquement plus trace du traitement que je lui ai fait subir… Et il doit se faire, par avance, une véritable fête de la nuit qu’il va enfin pouvoir passer avec elle… Sauf que je ne l’entends pas de cette oreille… Et que je lui réserve une petite surprise à ma façon…

– C’est nul, une fois de plus… C’est nul ce que tu m’as fait là…
– Hein ? Mais…
– Me dis pas que tu n’en as pas conscience… Alors… Tu sais ce qui t’attend…
Il a bataillé… Pied à pied… Ergoté… Tenté de m’apitoyer… Supplié… Il a tout essayé… En vain…
– Inutile de perdre ton temps… Et de me faire perdre le mien… Tu devrais le savoir depuis le temps…
Il n’a pas insisté… Il s’est déshabillé… Et… il bandait… Il bandait, oui… Oh, pas une érection monumentale… Mais tout de même… Quelque chose de relativement consistant… Serait-ce qu’il commence à prendre sérieusement goût aux fessées que je lui administre ? Ce n’était pas vraiment le but recherché… Je ne lui ai pas laissé le temps d’avoir honte… Je l’ai attiré fermement vers moi…
– Allez ! En place pour le quadrille…
Fait basculer en travers de mes genoux… Ça s’est déployé contre ma cuisse… Et puis, presque aussitôt, recroquevillé… Dès que les premiers coups sont tombés… J’ai pris tout mon temps… Je l’ai consciencieusement travaillé… À grandes claques énergiques… Imprimées rouge vif sur son fessier à découvert… J’ai insisté… Que ça rentre bien en profondeur…
– Là…
Je l’ai fait relever… J’ai pris un peu de recul…
– Elle passera pas du jour au lendemain celle-là… Compte bien… Oh, au moins quatre-cinq jours… Facile…
Il a fait mine de se diriger vers ses vêtements… Je l’ai retenu par le bras…
– J’espère en tout cas que tu vas en garder un excellent souvenir de cette fessée parce que… c’était la dernière…
Il a levé sur moi un regard ravi…
– Oui, oh… Te réjouis pas trop vite… Tu ne vas pas forcément gagner au change… Non, parce qu’à 19 ans tu es un homme maintenant… Ce qui risque de poser parfois quelques petits problèmes… On a vu ça tout-à-l’heure…
Il a rougi sous l’allusion… Baissé la tête…
– Et donc… on va devoir changer notre fusil d’épaule…
J’ai entrouvert la porte-fenêtre…
– Viens ! Suis-moi !
Au moment de la franchir il a marqué un temps d’arrêt…
– T’inquiète pas ! Personne peut voir…
Je l’ai entraîné tout au fond du jardin… Me suis arrêtée devant la haie de noisetiers… Lui ai tendu un sécateur dont je m’étais emparée au passage…
– Choisis toi-même ! Et choisis bien… Celle-là ? Oui ? Tu es sûr ? Eh ben vas-y ! Coupe !
Je lui ai fait enlever les feuilles… Une à une…
– Là ! Donne !
Je l’ai fait siffler plusieurs fois en l’air…
– Elle sera pas mal, oui !
Lui en ai brusquemant asséné un grand coup sur les fesses… Il a fait bond… Poussé un cri de douleur et de stupéfaction…
– Elle sera même très bien… Et il faut… Parce qu’elle va être appelée à servir souvent… Oui, que je t’explique… La rentrée est bientôt là… Je vais aller voir tes parents et intercéder en ta faveur… Ils ne te mettront pas en pension…
– Oh, merci… Merci…
– Mais je poserai mes conditions… Je veux continuer, tout au long de l’année, à superviser ce que tu fais… J’interviendrai chaque fois que je l’estimerai nécessaire… En ce qui concerne Émilie il est hors de question qu’elle te fasse perdre encore une année… C’est pourquoi, si tes résultats ne me satisfont pas, tu devras cesser de la voir… Jusqu’à ce qu’ils soient redevenus acceptables… Tu seras bien évidemment tenté – je commence à te connaître – de braver cette interdiction… Je t’appliquerai donc, dans ce cas-là, pour t’éviter de céder à cette tentation, des corrections « préventives »… Comme tu n’as manifestement pas la moindre envie – tu l’as très clairement démontré ces derniers jours – qu’elle découvre à quel traitement je soumets ton derrière, c’est de toi-même que tu prendras alors tout naturellement tes distances… Voilà… Tu peux rentrer te rhabiller…

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